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Quand Paris se protégeait contre les bombardements allemands

Dès le début de la Première Guerre mondiale, en 1914, Paris fut victime de bombardements. À l’automne 1914 d’abord, puis en mars 1915, où les gares parisiennes furent touchées, bombardées de nuit par les Zeppelins. En 1918, les bombardiers allemands firent de lourds dégâts. Il fut alors décidé de protéger les grands monuments parisiens, ainsi que les oeuvres et sculptures majeures de la capitale. Des décors qui donnent à la ville un visage insolite et méconnu, notamment via les vitrines de magasin (voir plus bas), où naitra un étonnant art graphique !

 

Le Louvre, salle des Antiquités

Notre-Dame-de-Paris

Arc de Triomphe du Carrousel

 Colonne Vendôme

 Fontaine Carpeaux

Appelée aussi Fontaine des Quatre-Parties-du-Monde.

Arc de Triomphe, La Marseillaise

Sculpture monumentale connue sous le nom de la Marseillaise, appelée aussi le Départ des volontaires en 1792.

Paris sous les bombes : l’émergence d’un nouvel art graphique

Pour éviter que les déflagrations ne brisent les vitres de leurs magasins, les boutiquiers collèrent également à partir de janvier 1918 des bandes de papier gommé sur leurs vitrines. De minces bandes de papier de 3 à 4 centimètres de largeur collées sur les vitres qui étaient censées diminuer les risques de casse en cas d’explosions.

Utiles ou pas, l’utilisation de ces bandes a donné lieu à de véritables concours d’originalité, offrant aux rues de Paris un nouvel art graphique fait de guirlandes, fleurs et motifs géométriques variés.

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